VAGUES À LAMES…..DE FOND !

« Vue de face ou de profil, aucune vague n’est exactement identique à une autre.
Elles viennent au monde, elles prennent plus ou moins d’ampleur, selon leur destin… »
Jacques-Yves Cousteau
Océanographe, Scientifique (1910 – 1997)

Une vague est une déformation de la surface d’une masse d’eau due le plus souvent à l’effet du vent. Elle peut aussi être le résultat d’un séisme ou d’une éruption volcanique, phénomènes aussi bien terrestres que sous-marins. En se rapprochant de la côte, elle prendra plus ou moins d’ampleur en fonction des fonds marins.

La pression de l’eau sur une falaise ou une digue varie avec le type de vague et la profondeur, elle peut atteindre 30 tonnes par m². Ceci explique facilement l’érosion du littoral qu’on observe à plusieurs endroits en France au point de menacer l’habitat (voir cet article du National Geographic). L’érosion du littoral est un risque important en métropole, selon la vulnérabilité du site concerné. Si près d’un quart des 7 100 km de côtes métropolitaines recule du fait de l’érosion (soit environ 1 700 km !), à l’inverse, près d’un dixième du linéaire côtier connaît l’effet inverse (zones de sédimentation). En opposition à ces littoraux mobiles, plus de 40 % du linéaire côtier est stable, tandis qu’environ 17 % sont fixées artificiellement (digues et ports). Les plus forts niveaux d’érosion sont localisés sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, où plus du tiers du littoral recule.

Les côtes terrestres et les digues subissent en permanence les assauts de la mer. Mais il faut que les conditions idéales soient réunies. Prenez un coefficient de marée correct, ajoutez-y un petit vent de mer et vous obtiendrez une houle suffisante pour créer des vagues qui viendront s’éclater sur les digues pour le plus grand bonheur des badauds présents.

C’était le cas à Granville, au Plat Gousset, en mars 2023 lors d’une grande marée.

Le Noir & Blanc apporte une touche fantomatique à ces déferlements incessants et spectaculaires. La vague peut y être vue différemment.

Le ressac donne lieu au combat entre deux vagues, une qui veut se fracasser contre l’obstacle de la digue et l’autre qui vient de le faire et repart d’où elle vient. La collision peut être dantesque. Imaginez-vous au milieu au moment du choc !

Saint-Malo fait partie de ces villes à l’avenir incertain en raison du réchauffement climatique et de ses conséquences. Lors des grandes marées, les vagues nous offre un spectacle presque unique et grandiose, c’est d’ailleurs les images qu’on voit le plus souvent.

Certaines sont devenus mythiques pour les surfeurs et portent mêmes des noms comme « Jaws » à Hawaï, « Teahupo’o » à Tahiti, « Ours » à Sydney, « Belharra » au Pays basque, la plus haute de toutes étant située à Nazaré au Portugal surfée à plus de 33 m soit l’équivalent d’un immeuble de 10 étages !

En France, tout le monde connait les vagues de la côte Aquitaine. Mais il existe quelques coins moins réputés en Bretagne mais qui n’en sont pas moins connus des spécialistes, comme…

…la Baie des Trépassés nichée entre les pointes du Raz et du Van…

…le site du phare d’Eckmühl, près de Penmarc’h et Guilvinec…

…et juste au-dessus, la Pointe de la Torche.

Aussi impressionnantes qu’effrayantes, les vagues fascinent les petits comme les grands. Malgré tous les effets induits par le mouvement des vagues, le spectacle n’en reste pas moins magique et fascinant pour l’homme qu’il ne pourra jamais s’empêcher de l’admirer.

Laisser un commentaire

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑